J’ai toujours aimé les carottes à la vapeur. Un souvenir d’enfance certainement monsieur le docteur, le régime carotte vapeur / riz nature / jambon blanc de quand je ratais l’école pour un petit mal au bidon, confortablement vautrée sous la couette en pyjama devant la télé toute la journée. Ce n’est pas le fait d’avoir été souffreteuse qui me revient, ça ne durait pas assez longtemps pour ça, mais l’assiette fumante de bonnes carottes apportée par ma mamie du 36 rue de Lorraine, toute à moi dans ces moments-là. Un excellent souvenir.
J’en connais qui ne peuvent plus voir la carotte en peinture, en salade, en purée, à l’eau ou aux lardons… la faute au pot au feu qui revenait systématiquement tous les dimanche (on s’comprend, Of the Wood). Et je ne parle même pas de la galette.
J’aime les carottes à la vapeur. Nature c’est quand même un peu tristoune, je les ai agrémentées aujourd’hui d’une crème infusée au sumac, cette épice que l’on retrouve dans beaucoup de plats ici (la célèbre fattouche n’existerait même pas sans le sumac, rends-toi compte !) et que je ne connaissais pas, inculte que je suis, avant d’habiter au Liban. Trés acidulée, ça te réveille d’un coup le côté sucré de la carotte, et c’est parfait.
Pour 4 jeannots lapins, hormis 20 mn devant toi, il te faudra :
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8 carottes moyennes
- 10 cl de crème liquide
- 2 cs de lait
- 1/2 cc de sumac
- sel et poivre
- 30 g d’amandes effilées grillées
Faire cuire les carottes coupées en rondelle à la vapeur pendant 20 mn. Pendant ce temps, faire chauffer la crème à feu très doux avec le sumac, sel et poivre. Laisser le temps à la crème de bien s’imprégner de la saveur du sumac. Délayer avec le lait si la crème a trop épaissi. Verser sur les carottes chaudes.
Un peu d’amandes effilées grillées dessus pour le croquant et c’est tout. Simplissime. Pourquoi vouloir toujours faire compliqué, hein, pourquoi ?